De la conférence de Berlin à celle de Paris

[url]www.panafricanisme.eu[/url]
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LIEGE,LE 30 JUIN 2007.

0BSERVATIONS.
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L'AFRIQUE DU XIX° AU XXI° SIECLE:DE LA CONFERENCE DE BERLIN EN 1885
A LA CONFERENCE INTERNATIONALE DE PARIS SUR LE DARFOUR LE 25 JUIN 2007.
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L'Afrique a été le sujet à l'ordre du jour des deux Conférences distantes l'une de l'autre:
Cette distance dans le temps est de 122 ans.L'une s'est tenue au XIX° siècle,l'autre en ce XXI°S.
L'Afrique n'était pas invitée(loin s'en fallait à ladite lointaine époque)et donc était absente de la Conférence Européenne de Berlin tenue en 1885 pour la colonisation du Continent Africain.
L'Afrique par contre a été invitée(il le fallait bien,car le contraire aurait été diplomatiquement impensable)à participer à la Conférence Internationale sur le Darfour au Soudan tenue à Paris sous les auspices du nouveau Gouvernement Français en date du 25 Juin 2007.Mais l'Afrique s'est absentée.Cette absence africaine au débat international sur la tragédie des populations africaines et sur la recherche des voies et moyens de mettre fin au génocide en cours depuis plus de quatre ans
dans la Province du Darfour au Soudan a surpris et étonné tout le monde.Cette absence a surpris et étonné plus particulièrement l'opinion publique africaine et internationale.Lors de l'ouverture des travaux de la Conférence au Palais Présidentiel de l'Elysée à Paris,tous les acteurs indirectement concernés étaient présents,sauf les deux acteurs directement concernés que sont le Gouvernement
du Soudan et l'Union Africaine.Tout le monde s'est demandé le pourquoi de cette absence.Pour le Gouvernement Soudanais la réponse a été fournie par la déclaration soudanaise indiquant que le Gouvernement considérait cette Conférence comme un événement inopportun.En clair l'absence se justifie par le mépris de ce que la partie soudanaise considère comme une ingérence étrangère dans les affaires internes du Soudan.C'est une position partagée par presque tous les dirigeants africains qui estiment que les guerres,les conflits armés,les massacres,les génocides.....sont leurs affaires;alors que la Communauté Intrnationale est d'avis contraire:les tragédies humaines nous concernent tous.
S'agissant de l'absence de l'Afrique,tout le monde a assisté à l'habituelle attitude d'autruche
qui se manifeste chaque fois que le Continent Africain est embarassé par la confrontation aux défis,
problèmes et questions de civilisation qui le concernent directement au sein du concert des Nations.
Il en a été ainsi,par exemple,face aux crimes de l'esclavagisme qui a ravagé l'Afrique pendant des siècles:du XVI° au XIX° siècle;il en a été de même face au drame des récentes indépendances et
souverainetés sombrées dans les tristes conflits armés d'autodestruction africaine absurde,dont fait
partie le conflit génocidaire du Darfour.Il en est aussi ainsi face au drame pluriannuel de l'actuelle hémorragie qui saigne et appauvrit le Continent Africain en vives ressources humaines et en Capital Humain que l'Afrique gaspille sans moindre remord:il s'agit du drame de fuite des milliers et bientôt des millions de jeunes et de moins jeunes qui se jettent dans l'océan de l'émigration clandestine à laurs risques et périls dans la désespérance en Afrique sans avenir,pour aller à la recherche des Pays et Continents plus prometteurs d'espoir et de travail,de raison de vivre dans la liberté et la dignité.
Ces milliers et bientôt ces millions de forces vives africaines ne troveront le salut convenable nul part.
Or de leur avenir, les dirigeants africains de tous bords confondus s'en désintéressent:ils s'en fichent.
C'est donc cette même habituelle attitude d'autruche qui,sous quelque pretexte diplomatique
que ce soit(plutôt fallacieux),justifie l'absence surprenante et étonnante de l'Afrique à la récente
Conférence Internationale sur le Darfour et les Pays environnants(le Soudan,le Tchad,la République Centre Africaine),tenue à Paris le 25 Juin 2007.De ce fait,il y a lieu de constater que l'Afrique tenue en marginalisation s'en accomode à chaque fois qu'elle peut éviter des embarras qui la conditionnent.
Dans le cas du Darfour,mais aussi d'autres Pays africains en embrasement conflictuel voire génocidaire,
l'Afrique reste figée dans des situations qui s'inscrivent dans l'immobilisme et dans l'auto-intimidation.
Il y a en outre le handicap du manque de projets et de propositions de l'Afrique aux partenaires.Il vaut mieux dès lors s'abstenir de s'exposer à la table des débats exigeants des positions claires.
La Conférence Internationale de Paris sur le Darfour a convenu d'une suite prochaine:il s'agit de convoquer la nouvelle Conférence Internationale pour la Paix au Darfour et en Afrique, à tenir en septembre et à laquelle tous les acteurs concernés directement et indirectement sont dorès et déjà
invités à participer.L'on espère que cette fois-ci l'Afrique se sera préparée à participer à la rencontre:
elle est l'un des deux acteurs directelment concernés par le drame du Darfour.Un acteur indirect est
souvent oublié(il s'agit de l'un des facteurs de l'auto-intimidation africaine):la Ligue Arabe. Si l'Union Africaine avait entrepris de demander à la Ligue Arabe de négocier avec elle en vue de faire pression ensemble pour obliger le Gouvernement à cesser cette guerre menée contre ses populations du Darfour,l'objectif de la paix au Soudan aurait été atteint depuis au moins trois ans.Mais rien n'a été fait conjointement pour pousser ce Pays (membre des deux organisations) à cesser sa guerre civile.
Ne s'étonne-t-on pas de constater qu'il a fallu la mission du "Fresch Doctor",en l'occurrence Monsieur
le Ministre des Affaires Etrangères Bernard Kouschner tout droit à la surprise de tout le monde sorti du chapeua du nouveau Président Français Nicolas Sarkozy,pour tenter de débloquer la situation de désastre génocidaire au Darfour qui s'inscrit dans le vaste cadre des conflits armés d'autodestruction absurde du Continent Africaine!. Pendant plus de quatre ans,ce conflit fratricide au Soudan a amené
l'opinion publique africaine et internationale à se demander qu'est-ce a fait l'Afrique diplomatique et politique pour contribuer à mettre fin à cette tragédie et à instaurer le climat de la paix durable.L'on se pose la question en vain.Il n'y aura en effet aucune réponse à cette question embarassante, d'où
l'absence africaine à ladite Conférence Internationale de Paris sur la voie de la viable paix au Darfour.
L'Afrique est mal partie et est mal gouvernée,et est même ingouvernable:tout le monde le sait.
Elle est encore loin de s'assumer,d'assumer et de maîtriser son destin et celui de ses populations dans
le Monde régi par des rapports de force à égalité d'armes et de chances pour tous les Continents.
En effet en cette matière,d'aucuns observent que l'Afrique Subsaharienne notamment est dans une situation de faiblesse qui laisse penser que elle ne s'est pas encore émancipée du passé des siècles
de conflits,de violences et d'esclavagisme de l'époque d'avant 1885.Elle est livrée au triste processus
d'autodestruction africaine physique et morale aggravée par l'auto-intimidation et l'immobilisme.
En clôture de la Conférence Internationale sur le Darfour tenue à l'Elysée,le nouveau Président de la France,Monsieur Nicolas Sarkozy a lancé son appel à l'Afrique:"...expliquez aux africains que tout ce que nous voulons c'est les aider".Voilà donc l'une des façons d'encourager l'Afrique officielle,à savoir celle des dirigeants africains et de l'Union Africaine à s'efforcer de mieux cerner et comprendre
les intentions de leurs partenaires de la Communauté Internationale en général et de la nouvelle France animée par le sarkozisme en particulier.Il s'agit d'intentions à partager par les uns et les autres
dans le dialogue ouvert et franc autour de la table,et ce dans l'exercice d'accomplissement des devoirs et responsabilités autant des classes dirigeantes africaines que de leurs homologues de la Planète vis-à-vis du Continent Africain en naufrage et en autodestruction,en faillite et en perte d'identité,en marginalisation et en crise d'auto-intimidation face aux amis voisins et/ou lointains.
L'Afrique est aujourd'hui plus que jamais dans le besoin,la nécessiité et l'urgence de définir le nouveau cadre de son évolution par elle-même maîtrisable à moyen et à long terme en ce XXI° siècle,après la fin du cadre établi par la Conférence Européenne de Berlin en 1885.Cet ancien cadre a pris fin en 1960,à l'époque d'acquisition des indépendances,il y a déjà un demi-siècle(1960-2010).
Il est donc plus que temps que l'Afrique se résolve à établir elle-même le cadre convenable pour le meilleur avenir de ses populations dans le Monde de demain qui de notre époque est en mutations rapides et profondes.L'Afrique doit faire l'effort de se rattraper, car elle est en retard par rapport au reste de l'Humanité en évolution vers la Coexistence Pacifique,Multipolaire et Multiculturelle.
La voie pour se redéfinir et se rattraper sera celle de l'organisation de la Convention Panafricaine
pour la Rénovation et la Refondation du Continent Africain,et de la convocation du VIII° Congrès du
Panafricanisme visant à associer toutes les populations africaines aux démarches de la Paix et du Progrès dans l'Unité et la Stabilité Africaines.C'est là le double événement salutaire pour l'Afrique qui, pour l'avenir, doit placer ses espoirs dans la mise en oeuvre du Projet de Société Panafricaine au XXI°.
Pendant les 30 à 40 prochaines années,l'Afrique devra s'appliquer à réaliser la Renaissance Africaine dans le contexte du Projet de Société Panafricaine sous les auspices de l'Union Africaine en ce XXI°S.
Le Projet Panafricain de Renaissance Panafricaine, à mettre en route dès 2010 pour les 30 à 40 prochaines années 2010-2050(et ce dans le cadre du plus important Projet de Société Panafricaine du XXI° siècle 2000-2100),sera à la fois la clef et la porte de l'accès du Continent Africain dans l'Ere du XXIème siècle et du III° Millénaire.Le double Projet conjoint sera édifié sur une quinzaine de pilastres fonndamentaux et indispensables ci-après exposés à l'intention de l'UNION AFRRICAINE:
1°-convocation et organisation de la première Convention Panafricaine de Rénovation et de réelle Refondation du Continent Africain.Par cet événement historique,dont l'acteur principal sera l'Afrique,
fixera les nouvelles valeurs,règles,normes,principes panafricains et universels du vivre en commun pacifique,civique et constructif entre toutes les populations africaines animées par le Panafricanisme.
2°-convocation et tenue du VIII° Congrès du Panafricanisme pour le rassemblement de toutes les populations africaines appelées à conjuguer tous leurs efforts et leurs génies en vue d'assurer l'avenir
d'Unité Africaine,de Paix et Stabilité,Développement pour le Progrès dont les fruits seront partagés au profit de tous les africains et de chaque africain équitablement,dans le but d'émancipation sociale et économique ainsi que d'épanouissement humain,culturel,civique,moral,spirituel en Afrique du XXI°.
3°-Examen et adoption d'une Constitution Panafricaine pour la création d'une future Fédération Républicaine,Panafricaine et Démocratique d'Afrique à concrétiser dans les faits dès que possible.
4°-préparation de la mise en place d'une Gouvernance Panafricaine sous la houlette de l'U.A..
5°-mise en place des Institutions Panafricaines pour la future gestion continentale et proximitale du
Traité de Communauté Economique,Sociale et Culturelle adopté par l'O.U.A.à Abuja en juin 1991.
6°-réaliser le projet panafricain de création d'une Capitale Panafricaine pour abriter les Sièges(HQS)
de toutes les hautes Institutions de la Nouvelle Afrique du XXI° siècle:Union Africaine,Gouvernance
Panafricaine,Institutions de gestion continentale et proximitale de la République Fédérale Panafricaine,
Agences publiques et privées,économiques,sociales,culturelles,scientifiques,technologiques,etc...;
L'aménagement pour la future Capitale Panafricaine(la Brasilia Panafricana)a été suggéré à Nazareth
City d'Addis-Abéba en Ethiopie,Pays qui a l'expérience d'avoir abrité les actuelles Institutions:C.E.A.
(Commission Economique des Nations Unies depuis 1958,O.U.A.(Organisation de l'Unité Africaine) depuis 1963,l'Union Africaine depuis sa création en juillet 2001.L'Ethiopie donc mérite ce choix d'accueillir toute l'Afrique(qu'elle accueille depuis bientôt un demi-siècle):abriter la Capitale Africaine
qui sera construite sur un site de 20 à 25 Mille Hectares sur financements de l'Union Africaine.La source des financements requis pour cet investissement panafricain sera une négociable taxe sur le pétrole et sur les matières premières explotés et exportés par les compagnies internationales.Le montant d'investiessement initial pour cet aménagement est de l'ordre de Deux Milliards d'EURO.
La Capitale Panafricaine sera un important Centre des Repères de l'Afrique de demain dans le Monde.
7°-négociations d'un viable Plan Marshall Panafricain à traduire en Masses d'Investissements Sociaux et Economiques en Afrique(M.I.S.E.A.),à raison d'investissement social et économique de l'ordre de
4.000 Euro par personne par an pendant les 30 à 40 prochaines années(2010-2050),soit Quatre Mille Milliards d'investissements Sociaaux et Economiques par an pour l'ensemble des populations africaines qui de nos jours comptent Un Milliard de personnes en voie de devenir Deux Milliards à l'horizon des années 2050.La gestion du Plan Marshall & M.I.S.E.A. sera assurée par L'Union Africaine.
8°-création d'au moins Trente Millions d'Entreprises en Afrique:Entreprises de production de biens,de richesses collectives,de Trois Cents Milions de postes de travail et d'emplois rémunérateurs dans l'ensmble du Continent Africain,soit au moins un à deux emplois par famille ou ménage africain.En Afrique l'on compte aujourd'hui Deux Cents Millions de familles africaines/ménages africains de 3 à 5
personnes en faveur de qui il est souhaitable de créer des conditions de travail et de mieux-être.
9°-promotion d'une économie interpanafricaine de production et d'échanges interafricains de biens,
de services et de produits manufacturés"made in Africa"(en remplacement des importations de luxe
et de consommations de masses et en masses).Il devrait s'agir d'une économie moderne évoluant au taux de croissance du P.I.B.(Produit Intéruer Brut)panafricain: au taux moyen annuel de l'ordre de 7% à 10% pendant les 30 à 40 prochaines années(2010-2050).Cet objectif est possible,réalisable.
10°-évolution des revenus individuels en Afrique devant croitre du niveau actuel de moins de 300 Euro par personne par an(soit l'équivalent de moins d'un Euro par jour) au niveau d'au moins 1.500
Euro par personne par an(équivalent de 5 Euro par jour)au terme de la décennie,c.à.d. d'ici à 2015.
11°-mise en valeur des 700 Millions de terres cultivables dont l'Afrique dispose dans l'ensemble du Continent,terres cultivables à exploiter par systèmes de stratégies agricoles visant à produire chaque année des biens de consommations alimentaires qui puissent permettre d'assurer la sécurité et viable autosuffisance alimentaires à toutes les populations africaine(Un Milliard de personnes aujourd'hui en voie de devenir Deux Milliards d'ici 2050),à raison de un à deux repas nutritifs par personne par jour
d'ici à 2015.L'alimentation,le logement les soins de santé,l'éducationet culture,l'emploi,la sécurité et la jouissance des droits de l'homme et égalité des chances devront constituer la priorité des priorités.
12°-mise en route des chantiers d'aménagements du territoire continental et maritime de l'Afrique sur l'ensemble de sa superficie de 30,335 Millions de KM2 aménagiables pour l'accueil des grandes infrastructures modernes dans tous les domaines de la vie,du développement et du vivre ensemble:
aménagement des 700 Millions d'hectares cultivables pour la production agricole quantitative et qualitative,les transports,communications,télécommunications et mobilité interafricaine,les travaux d'urbanisme moderne,habitats et logements sociaux dans des villes nouvelles à construire pour l'accueil des 70% à 80% des populations africaines qui émigreront vers les villes au cours des décennies prochaines(d'ici à 2030)à la recherche de l'emploi et de meilleures conditions de vie,
infrastructures médicales,économiques,administratives,sociales,culturelles,spirituelles,sportives et d'épanouissement pour les populations africaines(Un Miilliard aujourd'hui,Deux Milliards en 2050).
13°-mise en oeuvre d'un système d'éducation panafricaine,d'enseignement moyen et supérieur panafricain et de formation culturelle,professionnelle et panafricaine pour toutes les populations africaines dans l'ensemble du Continent des actuels 54 Pays-Etats-Nations à regrouper en Fédération.
Fera partie intégrante de ce système panafricain la mise en chantiers recommandée de 38 viables Etablissements Panafricains I.P.A.P.-Fondation Banzirabose Jean Baptiste à créer dans le cadre du réalisable Projet Culturel de Formation Panafricaine I.P.A.P.(Instituts Polytechniques et Universitaires d'Apprentissages des Arts et Métiers Techniques et de Formation Culturelle,Professionnelle et Panafricaine Fondation Banzirabose Jean Baptiste)conçu en 1973 dans la mouvance des célébrations
du dixième anniversaire de l'O.U.A.(Organisation de l'Unité Africaine:l'ancêtre de l'Union Africaine),
avec le concours moral de l'ancien M.E.C.(Marché Commun Européen,ancêtre de l'actuelle Union
Européenne),enfin sur modèle de l'alors Projet International I.U.T.(Instituts Universitaires de Technologies).Le Projet Panafricain I.P.A.P.a été conçu pour et est destiné à former parmi les jeunes
et moins jeunes talents et cerveaux du Continent Africain,au cours des prochaines décenies au moins
Dix Millions de cadres professionnels dans tous les domaines du savoir et du savoir-faire.Parmi EUX
se compteront des Milliers voire des Millions de Capacités et Compétences au titre d'opérateurs
stratégiques de l'Entreprise de Développement Interpanafricain qui constituera la source des forces de Marché Commun Africain.Ce sera là le fondement de la Nouvelle Afrique devant se qualifier pole
planétaire capable de partenariats et concurrences à armes et à chances égales avec le reste de la
Communauté Internationale en convergence vers l'avenir de Coexistence Multipolaire,Multiculturelle.
L'Afrrique de demain est conviée à cet avenir auquel elle accèdera grâce aux efforts à conjuguer pour l'Unité Africaine,la Paix et la Stabilité Africaines,le Développement Interpanafricain et le Progrès.
L'avenir de la Planète se dessine dans la perspective de ladite Coexistence sur le parcours 2010-2050.
14°-redécouverte et remise en vigeur des valeurs d'Humanisme aujourd'hui perdues en Afrique où
(par plusieurs faits dont celui des conflits armés d'autodestruction africaine absurde)règne la barbarie
de"homo lupus homini".L'Afrique des conflits,des racismes africains,des génocides,des massacres de ses populations:a perdu l'ame,l'esprit et la culture des valeurs humaines.C'est une catastrophe! La situation humaniste et humanitaire est à redresser pour rétablir le respect de la vie en Afrique.
15°-réanimation des principes,de l'esprit et de la culture du Panafricanisme refroidi et abandonné après l'acquisition des indépendances.La reconquête de l'Humanisme et du Panafricanisme s'impose.
16°-récupérer,requalifier,revaloriser et utiliser les talents et cerveaux,les capacités et compétences africaines brimés et gaspillés dans les Pays africains où les ressources humaines sont sous-estimées.Des
milliers de talents et cerveaux africains,des milliers de capacités et compétences africaines ont été obligés d'émigrer avec des milliers d'autres jeunes et moins jeunes à leurs risques et périls pour chercher asile,refuge et lieux de pouvoir vivre & travailler dans d'autres Pays et Continents où ils sont
en dégradation,en dévalorisation,en perdition.Il faudra récupérer ce Capital Humain Africain dont les dirigeants africains ne savent que faire.La récupération,requalification et revalorisation de ces milliers de personnes permettront à l'Union Africaine de les utiliser dans l'accomplissement de ses multiples missions panafricaines,au service de l'Afrique.Elle les utilisara au sein des structures panafricaines de
la Gouvernance Panafricaine,des Institutions Panafricanes,des Agences Publiques Panafricaines,etc...
Troiis Pays ont été suggérés pour l'accueil de trois Centres de Récupération,Requalification et Revalorisation des ressources humaines constituant le précieux Capital Humain gaspillé en Afrique,
rejeté vers l'étranger,en dévalorisation et en déperdition dans divers Pays et Continents de refuge.
Les Trois Centres seront donc à établir à Addis-Abéba en Ethiopie auprès des actuelles Institutions
Africaines,à Bruxelles en Belgique auprès des Institutions Européennes et du Siège(QG) des A.C.P.
(Afrique,Caraïbes,Pacifique),et à Prétoria ou Johannesburg en Afrique du Sud.Le finacement de ce projet panafricain pourrait faire objet de négociations additionnées à celles relatives au futur Plan Marshall Panafricain à convertir en Masses d'Investissements Sociaux et Economique en Afrique.
Ces 16 pilastres sont fondamentaux pour la Nouvelle Afrique,dont l'entrée dans l'Ere du XXI° siècle est en proposition dès 2010 par la voie de la mise en route du Projet de Société Panafricaine
au sein duquel s'incarnera le Projet Panafricain de la Renaisssance Africaine envisagé en 2010-2050.
Cette démarche à l'attention de l'Union Africaine pour la mise en perspectives prochaine des chantiers de divers domaines structiurels du Projet de Société Panafricaine du XXI° siècle s'inspire de l'esprit et des principes de "Panafricana Civitas Costruenda est Salus Populi,Lex Maxima".C'est l'esprit et ce sont des principes qui s'incrivent dans l'effort de vision et de recherche des voies et moyens de
meilleure maîtrise du destin africain et de possible réalisation des aspirations en masse des populations
africaines(Un Milliard de personnes de nos jours,Deux Milliards à l'horizon de 2050).Cette approche philosophique,sociologique et culturelle en faveur du Milliard d'habitants de l'Afrique se situe loin à l'opposé de l'approche qui anime les classes dirigeantes africaines(une infime minorité aux commandes
des destins multiples des populations compartimentées dans plus d'une demi centaine de Pays-Etats)
dont le credo s'inspire de "Carpe Diem et Gaudium",soit la"Fête africaine"en insouciance permanente.
Il y a lieu d'expliquer aussi,en référence à l'appel susmentionné lancé par Le Président Sarkozy,
qu'aider l'Afrique piégée dans l'océan de ses malheurs et dans la chaine de ses désastres est soutenir le Continent Africain pour se relever,s'assumer,et réaliser le Projet de Société Panafricaine du XXI°S.au sein duquel s'incarnera le Projet Panafricain de la Renaissance Africaine au cours de 2010 à 2050.
Cette approche et cette voie sont les seules possible issue pouvant permettre à l'Afrique de sortir de l'actuelle situation d'immobilisme voire de régression du Continent Africain dans tous les domaines.
Certes,il existe aussi une proposition émanant de l'approche américaine qui affirme fort et haut que
"Seule l'Europe peut sauver l'Afrique".Dans cette proposition publiée par l'hebdomadaire Jeune Afrique en son édition du 05 octobre 1994 sous la rubrique"Réflexion",l'auteur en la personne du célèbre journaliste américain,Monsieur William Pfaff, invite l'Union Européenne à prendre en charge le Continent Africain pour le tirer du naufrage.Il indique que cette prise en charge pourrait s'établir sur une période de 50 ans ou même d'un siècle.Cette proposition est inacceptable pour l'Europe qui n'a aucun intérêt à se jeter dans l'imbroglio du Continent Africain ingouvernable par ses dirigeants.
Enfin,l'Afrique pourrait préférer rester dans la situation d'actualité qui est d'impasse,d'autodesruction.
A ce propos les observateurs font remarquer que la situation actuelle dont il s'agit en Afrique est celle de recolonisation au profit de quelques dirigeants et au détriment du Continent et de ses populations.Tel est le fond du constat que fait l'observateur Pierre Franklin Tavarès dans son article
publié par le bimensuel de Le Monde Diplomatique en février-mars 2005.Il observe que:"La notion de recolonisation "civile"par le monde économique international sied à cette situation.Et elle souligne clairement l'impuissance de l'autorité publique en Afrique".Ainsi donc,l'Afrique est face au choix de rester dans l'impasse de son traditionnel immobilisme tourné vers le passé,de se laisser remorquer par l'Europe(qui n'en a aucune envie),de s'engager dans le Projet de Société Panafricaine du XXI°siècle.

RUKIRA Isidore Jean Baptiste
Editorialiste Afrique et Conseiller Projet Culturel de Formation Panafricaine I.P.A.P.
(I.P.A.P.:Instituts Polytechniques et Universitaires d'Apprentissages des Arts et Métiers Techniques et de Formation Culturelle,Professionnelle et Panafricaine Fondation Banzirabose Jean Baptiste:IPAP).